Par Ambrose O'Callaghan
De nombreux Canadiens observent de près la situation de leur voisin du sud qui se prépare à organiser une élection présidentielle cruciale en novembre 2024. Pendant ce temps, les élections fédérales au Canada auront lieu dans plus d’un an. Le Canada continue de faire face à des problèmes économiques, sociaux et politiques auxquels sont confrontés, à des degrés divers, ses partenaires du G7. Ces enjeux comprennent la gestion de l’immigration, le vieillissement de la population et l’accessibilité au logement. Sa banque centrale cherche également à trouver un équilibre dans sa politique monétaire après avoir relevé les taux d’intérêt pour lutter contre l’inflation.
Dans cet article, nous examinerons l’évolution de l’économie canadienne au cours de la dernière année. De plus, nous examinerons un fonds négocié en bourse (FNB) qui offre une exposition aux grandes entreprises canadiennes. Allons-y.
Où se situe le Canada à l’automne 2024?
D’un point de vue économique, le Canada se trouve dans une situation difficile. Le graphique de l’OCDE ci-dessous montre que le Canada a pris du retard par rapport à bon nombre de ses pairs dans l’ère post-pandémie de COVID-19.
Source : Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), Tableau de bord des ménages 2024, consulté le 6 octobre 2024.
Le classement du Canada en matière de PIB réel par habitant par rapport à ses pairs, en particulier ceux des États-Unis et de l'Italie, est lamentable. À cela s’ajoutent des statistiques d’emploi décevantes qui montrent une hausse du chômage. Dans certains cas, même les données positives sur l’emploi sont faussées par les embauches gouvernementales.
En effet, le chômage au Canada est passé d’un minimum de 5 % en 2022 à 6,5 % lors de son dernier relevé. L'économiste en chef adjoint de la Banque Royale du Canada, Nathan Janzen, a récemment déclaré que le chômage continuerait augmenter à 7 % d'ici début 2025 . C’est près d’un point de pourcentage de plus que les niveaux d’avant la pandémie.
La Banque du Canada (BdC) se trouve dans une situation difficile alors qu’elle est aux prises avec un environnement économique faible et une pénurie d’offre de logements qui a maintenu les prix élevés. La Banque du Canada se trouve désormais dans une position où elle devra procéder à de nouvelles baisses des taux d’intérêt. Ce faisant, elle court toutefois le risque de regonfler la bulle des prix de l’immobilier.
Pourquoi faire confiance aux entreprises canadiennes?
Le Canada traverse une période difficile sur le plan économique depuis quelques années. Toutefois, la différence entre le ratio cours/bénéfice prévisionnel du S&P TSX 60 et du S&P 500 montre que les sociétés canadiennes cotées en bourse offrent encore une valeur intéressante à ce stade. Le Canada abrite encore de nombreuses entreprises formidables sur lesquelles les investisseurs peuvent compter pour générer des bénéfices constants. Beaucoup de ces entreprises fonctionnent comme des oligopoles, ce qui signifie généralement qu’elles ont très peu de concurrence.
Source : Bloomberg, 8 octobre 2024. Basé sur un consensus de ratio cours/bénéfice prévisionnel mixte sur 12 mois.
En tant qu’oligopoles, ces entreprises fixent les prix, c’est-à-dire qu’elles ont la capacité de les modifier facilement à leur avantage. Cela signifie qu'ils peuvent générer des flux de trésorerie importants . Nous sommes à un moment où un marché tourné vers l’avenir a intégré l’écart de valorisation le plus important entre le Canada et les États-Unis depuis une vingtaine d’années.
Les discussions sur les anticonformistes au Canada s’intensifient peut-être, mais les investisseurs qui cherchent à saisir une opportunité pourraient envisager HLIF. Il s’agit d’un FNB qui offre une exposition à plusieurs des sociétés les plus dominantes du Canada et qui a généré un revenu mensuel élevé depuis sa création.
HLIF | Les meilleures entreprises canadiennes et les revenus élevés chaque mois
Le FNB Harvest Canadian Equity Income Leaders (HLIF:TSX) cherche à saisir les traits forts des principales entreprises du Canada. Ce portefeuille de titans canadiens est superposé à une stratégie d'appels couverts active qui permet un niveau d'écriture maximal de 33 %. Les Canadiens devraient reconnaître les grands noms de ce portefeuille, notamment la Banque Scotia, Canadian Tire, Rogers et Enbridge.
Le HLIF a grimpé de 14,52 % au cours de la période écoulée depuis le début de l'année au 30 septembre 2024. De plus, HLIF a enregistré une croissance annualisée au 30 septembre de 22,79 % sur 1 an, de 12,75 % sur 2 ans et de 5,48 % depuis sa création. Cet ETF a versé un distribution mensuelle en espèces de 0,0583 $ par unité depuis sa date de lancement en juin 2022. Cela représente un rendement actuel de 7,18 % au 17 octobre 2024.
Résumé
Les Canadiens se préparent peut-être au changement alors qu’ils attendent les résultats des élections américaines et se préparent à ce qui sera une élection fédérale canadienne controversée. L’économie canadienne a traversé une période difficile, mais cela ne devrait pas nécessairement dissuader les investisseurs de rechercher une exposition au marché intérieur. En effet, le Canada abrite encore des entreprises très solides qui génèrent des flux de trésorerie constants et élevés.
Le FNB Harvest Canadian Equity Income Leaders – HLIF sur le TSX – offre aux investisseurs une exposition aux sociétés canadiennes dominantes. De plus, il est superposé à une stratégie d’appel couvert active pour générer des distributions de trésorerie mensuelles élevées qui sont également efficaces sur le plan fiscal.
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